Le parc

La zone d’étude est située à cheval sur les communes de Marcillé, Fontivillé et Alloinay. Cette zone a été retenue pour étudier la possibilité d’implantation d’un parc éolien, en raison des avantages suivants : 

• Le département des Deux-Sèvres dispose de nombreux atouts pour développer une activité de production d’électricité d’origine éolienne, avec un gisement éolien sur la zone d’étude de plus de 6,5 m/s à 100 m de hauteur 
• Il n’existe pas de contraintes rédhibitoires liées aux radars 
• La zone est en dehors des zones de protection environnementales sensibles, et des monuments historiques dont le plus proche est situé à plus de 1,8 km. 
• L’emprise est suffisante pour implanter un parc éolien à plus de 600 m des habitations 

La réglementation impose un éloignement de 500 mètres des habitations, définissant ainsi une zone d’étude. Les études écologiques, paysagères et acoustiques réalisées depuis plus d’un an ont permis de conclure à la faisabilité d’un projet éolien sur la zone. Ci-dessous, la zone potentielle d’implantation du projet, selon différentes distances aux habitations.   

• Caractéristiques du projet

Le projet du parc éolien des Rabaudières est composé de 8 éoliennes sur les communes de Marcillé, Fontivillié et Alloinay. Cette implantation en deux groupes distincts permet de laisser libre une trouée supérieure à 1 km qui permet de favoriser les flux d’oiseaux, en particulier lors de la migration. Ces 8 éoliennes envisagées auront une hauteur maximale de 200 m et leur puissance sera comprise entre 4,2 MW et 5,9 MW selon le modèle choisi. 

La sélection du site passe par la prise en compte de différents critères liés au paysage et au patrimoine, aux espaces naturels protégés, aux axes de communications, à l’aéronautique, aux réseaux d’eau, électriques, gaziers, radioélectriques et de télécommunication, ainsi qu’aux habitations.

• Démantèlement et recyclage 

En France, le démantèlement de parcs éoliens est encadré par des règles. On considère qu’aujourd’hui, 90% minimum d’une éolienne est valorisable en fin de vie.  

L’arrêté du 26 août 2011 (modifié par les arrêtés ministériels du 22 juin 2020 et du 10 décembre 2021) encadre le démontage des éoliennes et contient l’ensemble du processus de recyclage des installations. Ce processus est à la charge de l’exploitant et comprend :  

– “Le démontage des installations de production d’électricité, des postes de livraison ainsi que les câbles ; 

– Les fondations doivent être excavées dans leur totalité et remplacées par des terres de caractéristiques comparables aux terres en place à proximité de l’installation ; 

– Le décaissement des aires de grutage et des chemins d’accès doit être comblé par des terres de caractéristiques comparables aux terres à proximité de l’installation ; 

– « Les déchets de démolition et de démantèlement sont réutilisés, recyclés, valorisés, ou, à défaut, éliminés dans les filières dûment autorisées à cet effet » avec des objectifs croissants fixés. 

Les éoliennes sont des installations classées pour la protection de l’environnement (ICPE), ce qui nécessite que la question du démontage soit totalement anticipée en prenant en compte l’avis du maire de la commune d’implantation et du propriétaire du terrain. En cas de défaillance de l’exploitant – ce qui n’est jamais arrivé en France – les opérations de remise en l’état du site sont assurées par des garanties financières mises de côté au moment de la construction des éoliennes. Le montant fixé est de 50 000€ par éolienne de 2MW et 25 000€ par MW supplémentaires. Les premiers démontages réalisés confirment que ce montant correspond aux coûts réels”. France Energie Eolienne : https://fee.asso.fr/comprendre/desintox/eolien-demontage-recyclage-et-terres-rares/